Promotion DECOUARD

1966-1969
Rencontre de 2022

du 6 au 10 septembre 2022



En cette année 2022 pour l'organisation de notre escapade c'est Gérard Theilmann qui a œuvré. C'est en Lorraine que nous allons nous retrouver, dans la région natale du G.O. et de plus dans sa ville natale.

Programme :

Mardi 6 septembre :

Arrivée dans l'aprés midi au gite intercommunal de Carreau (rue du Carreau de la mine de Mancieulles en Meurthe-et-Moselle)
17 h 30 : promenade randonnée de 5 kms vers le restaurant le Chalet du Lac
19 h : diner au Chalet du Lac

Mercredi 7 septembre : 

8h : petit déjeuner au gîte
9 h : départ vers le musée de la mine de Neufchef
9 h 30 : visite du musée (galerie de mine de 1,5 km) et sa salle d'exposition
12 h : repas à la mine
13 h 30 : départ vers Aumetz
14 h : visite du carreau de la mine d'Aumetz
16 h 30 : retour au gîte
16 h 30 -18 h : initiation gyropode tout terrain 

Jeudi 8 septembre :
8 h 30 : petit dejeuner au gîte
9 h 30 : départ pour Briey
10 h : visite de la cité Radieuse de Briey (oeuvre de Le Corbusier
12 h : restaurant La Clauserie
14 h : départ pour Huckange
15 h : visite guidée du haut fourneau U4
16 h 30 : balade libre dans le jardin des Traces
19 h : diner à la taverne du brasseur

Vendredi 9 septembre :
8h 15: petit déjeuner au gîte
9 h : départ vers le fort de Fermont
9 h 45 : visite guidée du fort de Fermont
12 h 15 : déjeuner au fort de Fermont
14 h : départ vers Longwy
15 h 30 : visite commentée du musée des fers à repasser et visite guidée des fortifications de Vauban de Longwy
18 h : retour au gîte et apéro dinatoire au gîte

Samedi 10 septembre
9 h : petit déjeuner et départ
En premier lieu, sachez que ce séjour a lieu dans la ville natale de Gégé (notre organisateur). Le gite intercommunal de Carreau dans lequel nous avons passé des moments très agréables a été le lieu de travail de son père.
Gégé a passé dans ces lieux une grande partie de sa jeunesse.
Votre serviteur (le rédacteur de ces lignes) a logé dans une chambre qui fut jadis le bureau de M Theilmann père.

Pour toutes ces raisons cette réunion a été un peu particulière et, à n'en pas douter, chargée d'émotions pour notre GO.
Mobirise
Pour le fun
Une photo de notre GO accompagné de P. Bordas, JC Giraud et M. Vicaire
Mardi 6 septembre
Présentation de l'hébergement
Mobirise
Le gîte intercommunal du Carreau est situé à Mancieulles en Meurthe-et-Moselle, cœur du territoire de la Communauté de communes Orne Lorraine Confluences, sur l’ancien carreau de mine St Pierremont.

Créé dans les anciens grands bureaux de la mine, dans un cadre exceptionnel, au calme et à proximité de Briey, cet hébergement permet de découvrir les charmes de cette belle région.
Quelques moments passés au gite
Diner au restaurant "Le chalet du Lac"
Après une belle marche de 5 kms environ sur une voie verte, nous avons apprécié le cadre (mais pas que...) de ce restaurant situé au bord du "plan d'eau de la sangsue"
Mercredi 7 septembre
Musée de la mine de Neufchef
Présentation vidéo (http://www.musee-minesdefer-lorraine.com/)
Musée de la mine d'Aumetz
Véritable temple industriel sur le site de l’Ecomusée, la mine Bassompierre employait 800 ouvriers lors de la première descente en 1900. Elle a continué à être exploitée jusqu’à sa fermeture en 1983.
Ces bâtiments d’acier et de béton ont permis à des hommes de travailler à 200 mètres sous terre pour y recueillir un minerai déposé par la mer il y a des millions d’années.

Vous retrouverez aussi exposés des machines qui seront animées devant vos yeux, les compresseurs, une chaine de fabrication d’explosifs, une machine à tisser la mèche et une véritable bombe volante V1 datant de la 2nde guerre mondiale.
Outre la visite de tous les bâtiments de surface de la mine Bassompierre d’Aumetz, vous aurez accès :
Au chevalement, unique vestige des mines de fer de Lorraine, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. L’accès à la plate forme supérieure offrira aux visiteurs un panorama unique sur le Pays haut (35 mètres de hauteur).
Jeudi 8 septembre
La cité radieuse de Briey
L'Unité d'habitation de Briey, appelée aussi Cité radieuse de Briey-en-Forêt, est une unité d'habitation construite entre 1959 et 1960 à Briey (Meurthe-et-Moselle) par l'architecte franco-suisse Le Corbusier selon le modèle qu'il a établi pour Marseille. Ce bâtiment, construit pour l'Office départemental HLM, est progressivement abandonné par le bailleur social et menacé de destruction dans les années 1980. Elle est depuis progressivement réhabilitée.
Le projet d'unité d'habitation s'inscrit dans un projet plus large de nouveau quartier d'habitation en pleine forêt, dans cette ville du bassin minier de Lorraine. C'est Georges-Henri Pingusson qui est l'architecte en chef de ce projet de quartier et qui réalise d'ailleurs deux ensembles de 100 logements et une école à proximité de l'unité. L'objectif est de loger la population alors en pleine augmentation en lien avec l'expansion des mines de fer et de l'industrie sidérurgique. 
Le bâtiment proposé fait 110 mètres de long et 56 mètres de haut (70 mètres à son point culminant) et 19 mètres de large1, soit approximativement les mêmes dimensions que le siège des Nations unies, en trois fois moins haut. Il comprend 339 logements en duplex répartis sur 17 étages avec six rues intérieures2. Le modèle est celui de la Cité radieuse de Rezé repris quasiment à l'identique avec quelques nuances : les logements sont plus petits (contraintes des HLM obligent), il n'y a aucun équipement sur le toit, ni rue commerciale.
La construction commence seulement le 3 mars 1959 et s'achève deux ans après. 

Les premiers locataires arrivent en 1961. Mais l'unité va connaître rapidement des contre-coups. Les années 1960 voient la fermeture des mines de Briey et la récession économique s'étendre dans la région. Des malfaçons sont mises au jour dans le bâtiment et celui-ci est mal entretenu avec des locataires connaissant de grosses difficultés financières. En 1983, les derniers locataires sont évacués de l'unité, restée très isolée du reste de la commune.
À partir de 1984, alors qu'un projet de destruction est proposé, le nouveau maire de Briey, Guy Vattier, s'y oppose et un comité de défense est mis en place. L'hôpital devient propriétaire d'une partie du bâtiment et y installe une école d'infirmières. Une association est créée en 1989, la Première rue, qui organise des manifestations culturelles sur le thème des arts plastiques et de l'architecture au sein de l'unité. Les appartements restants sont vendus à des propriétaires privés en 1991. Un festival du livre d'architecture - « Impressions d'architecture » - y est organisé depuis 1994.
Les façades, toitures et portique, le hall avec son comptoir et la première rue, ainsi que les appartements 101, 116, 128, 131, 132, 133 et 134 font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 novembre 1993. Les façades et les toitures de l'ancienne chaufferie ainsi que son portique constitué de trois piliers et d'une poutre font également l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques en date du 16 juillet 20073. L'ensemble porte donc le label « Patrimoine du XXe siècle ».
En 2010, après trois ans de travaux sous la direction des architectes Medrea et Ferauge, les façades ont été restaurées et l'unité d'habitation a retrouvé sa polychromie d'origine. 
Les idées de Le Corbusier
Mobirise

Le modulor
Les proportions de la cité radieuse sont au « Modulor » qui est un système de mesures basé sur le nombre d'or et les suites de Fibonacci.
Le Modulor est une notion architecturale inventée par Le Corbusier en 1945. Silhouette humaine standardisée servant à concevoir la structure et la taille des unités d'habitation dessinées par l'architecte. Elle devait permettre, selon lui, un confort maximal dans les relations entre l'Homme et son espace de vie. Ainsi, 
« Modulor » est un mot-valise construit à partir de « module » et « nombre d'or » : les proportions fixées par le Modulor sont directement liées au nombre d'or. Par exemple, le rapport entre la taille (1,83 m) et la hauteur moyenne du nombril (1,13 m) est égal à 1,619, soit le nombre d'or à un millième près. La taille humaine standard de 1,83 mètre est fondée sur l'observation de l'architecture traditionnelle européenne et de l'utilisation des proportions de cette unité pour élaborer l'harmonie d'une architecture.

Mobirise

l'emboitement des appartements vu en coupe

1 : La rue
2 et 3 : les appartements
4 : les balcons.

Le repas au restaurant "La Clauserie"
Visite du haut fourneau U4 d'Huckange
L'usine sidérurgique d'Uckange est une ancienne usine de production de fonte par haut fourneau à Uckange, en Moselle. Au début du xxie siècle, il ne reste du site que le haut fourneau U4 avec ses installations périphériques (gestion des matières premières, épuration du gaz et cowpers), classé monument historique.

Édifiée en 1890 par la société Gebrüder Stumm (de), l'usine est spécialisée dans la production de fonte en gueuses, élaborées à partir du minerai de fer local, la minette. Constamment modernisée, elle concentre toute la production de fonte de moulage française en 1965, bénéficiant des restructurations de l'industrie sidérurgique à cause de sa taille et de son emplacement idéal au cœur du bassin sidérurgique lorrainnote 1.

Malgré ses innovations techniques (abandon de la minette dès les années 1960, adoption d'injection de fioul puis de charbon broyé dans les années 1980, essai de torche à plasma, automatisation complète, etc.), le marché de la fonte de moulage décline et Usinor-Sacilor annonce la fermeture de l'usine en 1991.

Après une campagne en vue de sa conservation, soutenue par l'association MECILOR, le haut fourneau U4 est inscrit au titre des Monuments historiques, intégré dans un espace paysager, le Jardin des Traces.
(Wikipedia)
Vendredi 9 septembre
Le fort de Fermont
L'ouvrage de Fermont est un ouvrage fortifié de la ligne Maginot, situé aux limites des communes de Viviers-sur-Chiers, Montigny-sur-Chiers et Beuveille, dans le département de Meurthe-et-Moselle.
C'est un gros ouvrage d'artillerie, comptant neuf blocs. Construit à partir de 1931, il a été abimé par les combats de juin 1940, avant d'être réparé au début de la guerre froide. C'est désormais un musée ouvert au public.

Description
L'ouvrage est composé en surface de sept blocs de combat et de deux blocs d'entrée, avec en souterrain une caserne, une cuisine, des latrines, un poste de secours, des PC, des stocks d'eau, de gazole et de nourriture, des installations de ventilation et de filtrage de l'air, des magasins à munitions et une usine électrique, le tout relié par des galeries profondément enterrées. Ces galeries mesurent 10 kilomètres, répartis sur 160 hectares ; elles sont construites au minimum à 30 mètres de profondeur pour les protéger des bombardements.


Pendant toute la drôle de guerre, le secteur est parfaitement calme car faisant face à la frontière belge. Les choses changent à partir de mai-juin 1940. Le 13 juin, les unités de la 3e armée française responsable du secteur, y compris les troupes tenant les intervalles, se replient vers le sud pour éviter l'encerclement. Les équipages des casemates et des ouvrages restent à leur poste, tandis que les forces allemandes s'avancent sur les arrières de la ligne Maginot. Le 17 juin, deux canons de 88 mm (de la 183e division allemande) tirent pendant plusieurs heures à 3 000 mètres de distance sur le bloc 4, réussissant sans s'en rendre compte à percer le mur de façade ; l'équipage colmate la brèche rapidement avec du ciment. Le 21 juin, le Fermont et son voisin occidental l'ouvrage de la Ferme-Chappy sont attaqués par la 161e division allemande : après une préparation d'artillerie lourde (trois canons de 210 mm Krupp modèle 1918 et deux mortiers de 305 mm Skoda), des bombardements par stukas et des tirs de canons de 88 mm, les sections d'assaut allemandes sont repoussées par les tirs du bloc 6 de l'ouvrage de Latiremont (il tire 1 577 obus en un jour). Les Allemands ont officiellement 80 morts et blessés, tandis que l'ouvrage a deux morts, dont le soldat Piton tué par un obus antichar qui a perforé la cloche GFM de l'entrée des hommes du Fermont, juste avant que le canon allemand de 47 mm soit détruit par la tourelle de 81 mm du bloc 5 (le soldat français a été enterré dans le mur de la galerie principale de l'ouvrage).
L'armistice entre la France et l'Allemagne est signé le 22 juin 1940, mais il n'entre en application que le 25 juin à 0 h 35, après qu'un armistice entre la France et l'Italie soit signé (le 24 au soir). Les Allemands prennent possession de l'ouvrage le 27 juin après négociation avec le commandant du secteur (le sabotage est interdit), tandis que l'équipage est fait prisonnier.
(Wikipedia)
Quelques images extraites d'un recueil élaboré par "l'Association des Amis de l'Ouvrage de Fermont et de la Ligne Maginot
Musée du fer à repasser
C'est ainsi que s'achéve notre rencontre passée en Lorraine et organisée par Gégé. Encore plein de bons souvenirs.
Vivement la prochaine rencontre en Charentes organisée par Serge
A+ les copains. 

Contacts

Email:            guy.gimenez@sfr.fr